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Cotations gros bovins Depuis le 25 janvier, la nouvelle grille Europ est désormais plus précise et plus fiable

La réforme du système de cotations des « gros bovins entrée abattoir » mise en place cette semaine, permettra une meilleure adéquation entre l'offre et les besoins du marché. Cette nouvelle grille de cotations plus précise, évitera de « sous-coter » ou de « sur-coter » certains animaux. Elle servira à l'ensemble des acteurs économiques de la filière viande, mais également aux pouvoirs publics et aux instances européennes pour actionner si besoin, des mécanismes de régulation contre la volatilité des prix.

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Pour les catégories d’animaux où l’effectif est trop faible au niveau régional, comme les taureaux ou certaines races mixtes, les cotations sont regroupées à l’échelle nationale, pour un prix moyen unique sur l’ensemble du territoire.

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(© FranceAgriMer)

Opérationnelle depuis mercredi 25 janvier, la nouvelle grille Europ de « cotations des gros bovins entrée abattoir » offre davantage de précisions sur les prix, pour les abatteurs comme pour les éleveurs. Afin d’améliorer la finesse des cotations selon le type d’animal, l’âge, le poids et la race, chacune des classes Europ se divise désormais en tiers de classe. Par exemple, sur la base des premières cotations de cette semaine, le prix moyen d’une vache laitière de conformation « P+ » s’établit à 2,86 €/ kg. En conformation « P », le prix observé est de 2,81 €/kg et de 2,72 €/kg pour les vaches « P– », les moins bien conformées.

Des références officielles pour les éleveurs

« Cette multiplication par trois du nombre de cotations, permettra d’être plus représentatif de la diversité des animaux qui entrent en abattoir », explique Marc Zribi, chef de l’unité « Cotations et informations de conjoncture » chez FranceAgriMer. Selon lui, « Avec l’ancienne grille Europ mise en place dans les années 50, il y avait un décalage entre le prix établi par la grille et la réalité du marché. Certains animaux étaient « sous-cotés », d’autres « sur-cotés ». Aujourd’hui, les éleveurs ont de nouvelles références officielles pour discuter des prix avec les acheteurs. »

Cliquez pour voir les grilles et les bassins de cotations

Les projets en cours :

  • Le site internet www.office-elevage.fr fera peau neuve
  • Deux nouvelles grilles de cotation paraitront dans les mois à venir
       - Ovins : juin 2012
       - Veaux de boucherie : mai 2012
D’après FranceAgriMer, « ces cotations, transmises chaque semaine à Bruxelles, permettent à la Commission européenne de suivre les marchés et de déclencher des outils de régulation des marchés si nécessaire afin d’éviter une trop forte volatilité des prix de la viande. Cette nouvelle grille pourra également servir d’instrument de référence pour favoriser la contractualisation entre les éleveurs et les acheteurs de bovins destinés à l’abattage. »

4 bassins de cotations pour conserver les spécificités régionales


L'interprofession a fusionné les dix anciens secteurs de cotations français, pour ne conserver que quatre bassins de cotations. « Ces quatre bassins permettent de préserver des particularités régionales, plutôt que de passer l’ensemble des catégories d’animaux à une échelle nationale », indique Marc Zribi.

Ainsi, une grille de catégories dite "coeur de gamme", faisant apparaître les races à viande s'applique à chaque bassin de cotations. Néanmoins, pour les catégories d’animaux où l’effectif est trop faible au niveau régional, comme les taureaux ou certaines races mixtes, les cotations sont regroupées à l’échelle nationale, pour un prix moyen unique de référence sur l’ensemble du territoire pour« plus de transparence ».

Des aménagements nécessaires

Cette nouvelle grille de cotations avait été testée avant le 25 janvier dernier chez la plupart des abatteurs concernés par l’obligation de transmission des prix à FranceAgriMer, c'est-à-dire ceux qui abattent ou font abattre plus de 5.000 gros bovins/an.

« Le nouveau système de cotations des "gros bovins entrée abattoir" va monter en puissance dans les semaines à venir, car tous les abatteurs n’ont pas encore mis en œuvre les aménagements informatiques nécessaires. Nous avons encore peu de recul, mais nous ferons des bilans d’étapes périodiques durant cette année », assure Marc Zribi de FranceAgriMer. « Les quatre commissions de cotations de chaque bassin ont un rôle d’expertise et d’alerte en cas de disfonctionnement. Elles ont une marge de plus ou moins 7 centimes d’euro pour affiner les prix durant la première année de mise en œuvre du dispositif.»

 

Pour en savoir plus sur la nouvelle grille de cotations gros bovins

Pour connaitre les cotations des animaux, cliquez sur l'observatoire des marchés

 

 

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